Néologisme, nom et adjectif, obtenu par fusion, homophonie, coalescence, déchoix, . . de deux substantifs sémantiquement étrangers en apparence, la poésie et l’éthique, apostrophés ’pataphysiquement, mais unis pour en affirmer l’intime reliAnce dialemmatique, autopoiétHique ?!
La ’poéthique est un pli d’harmonie, au souffle du vide médian, et son nom est un dialemme.
"... je comprends que la fraternité puisse déranger, parce que la fraternité a une dimension spirituelle et elle a une dimension combative. On est toujours frères en quelque chose qui nous dépasse, parce que ce qui nous est commun toujours nous dépasse. Et là où il n’y a plus rien qui dépasse, il n’y a plus rien de commun. C’est la guerre de tous contre tous. La fraternité est donc plus exigeante que la solidarité. Elle est peut-être utopique. Elle a une part d’irréalisme, d’onirisme. Elle a peut-être une part de lyrisme. Il faut des poètes ... le politique ça ne suffit pas, il faut du poétique. Alors, le poétique, on peut en rire, mais pas tellement, le poétique ça meut parfois les foules et ça crée des soulèvements populaires. De l’ordre du mythe ou de l’imaginaire, mais disons ... la solidarité c’est la fraternité moins l’imaginaire. ..."
( Régis Debray - France Inter )