Blog-note de jef safi

 

Phénome

t’CG : théorie pataphysique de la Créativité Générale

Ontologie ↓→ Métaphysique Monadologie Phénoménologie →↑ Cosmogonie

hic Δ nunc ↓→ Monade Phénome Phénomène Univers →↑ Multivers




P r o p o s i t i o n s

- Par Phénome, j’entends la classe de toutes les Monades qui ne sont pas des Monades simples, c’est-à-dire la classe de toutes les Monades qui ont la capacité de modifier elle-même, in-volutivement, ingressivement, leur propres percepts, affects et concepts et hypomnemata.

- . . quid de la volonté (ou désir, appétit avec la conscience de l’appétit), de la liberté (conscience d’agir dans l’ignorance de toutes les déterminations de cette action) du Phénome ...

- . . Quid des linéaments réciproques de Phénomes ? Quid de l’existence d’un lieu de co-présence des Phénomes ? Quid des conditions de possibilités de l’émergence des Phénomènes ?...



C o r o l l a i r e s

- Le Phénome est ainsi la classe de ...

- ...

- Ainsi définie, le Phénome est ...



M é t a m o d è l e



Rappel : La loi de composition mutuelle des classes de la Monadologie t’CG est "gigogne". Ainsi toutes les instances de la classe Phénomène à la classe Univers, sont aussi des instances de la classe Phénome :

linéament
perceptible (face externe de l’interface)
OUI
OUI
OUI
OUI
Ø
perceptif (face interne de l’interface)
Ø
OUI
OUI
OUI
Ø
puissance
hylétique (d’in-former une structure)
Ø
OUI
OUI
OUI
OUI
perceptive (d’in-former des percepts)
Ø
OUI
OUI
OUI
 ?..
affective (d’in-former des affects)
Ø
Ø
OUI
OUI
 ?..
cognitive (d’in-former des concepts)
Ø
Ø
Ø
OUI
 ?..
mémoire
hylétique (perdurance de la structure)
Ø
OUI
OUI
OUI
OUI
perceptive (perdurance des percepts)
Ø
OUI
OUI
OUI
 ?..
affective (perdurance des affects)
Ø
Ø
OUI
OUI
 ?..
cognitive (perdurance des concepts)
Ø
Ø
Ø
OUI
 ?..

Le Phénome simple

- La Phénome simple est la "chose individu", "individuée et individuante" ... qui peut par elle-même changer l’état de repos ou de mouvement dans lequel elle s’actualise. La mobilité du Phénome simple, quand il en a, peut être passive ou active.

- Dans un UniversRien n’est plus permanent que l’évolution de tout, éternellement, dans un UniversRien ne peut être persistant qui ne soit fini, le Phénome simple dispose certes d’attributs homéostasiques pour optimiser sa persistance dont la Monade simple ne dispose pas, mais néanmoins ne peut être que finie (i.e. de volume fini dans l’espace des phases de l’Univers où il émerge).

- Le linéament du Phénome simple, à la fois linéament perceptible et perceptif, est ouvert et donc évolutif. Le linéament du Phénome simple est une interface au sens large, c’est-à-dire un lieu de différenciation, d’opposition, de dé(re)territorialisation, de dé(re)construction, en somme un lieu de manifestation d’évènements, autrement dit . . un lieu d’échange d’in-formation, de trans-in-formation, en substance et en essence.

- Le Phénome simple filtre ses perceptions. Ses percepts ...

- La Phénome simple exerce et fait l’expérience de sa puissance hylétique ...

- Le Phénome simple "persiste" en ce qu’il ...

.../... cf le végétal, l’animal, etc.



S c o l i e s

- Moi, je suis seul, tandis qu’eux, ils sont tous, me disais-je et je me mettais à réfléchir.
( Fiodor Mikhaïlovitch Dostoïevski - Les Carnets du sous-sol )

- La monade est ce que Spinoza nomme le mode en général, ou en terme anthropologique, l’individu. Spinoza appelle individu chaque corps organisé, ce que la t’CG nomme le phénome parmi les monades. Un individu est donc un certain rapport de mouvement et de repos. (II, Définition centrale) L’individu reste le même aussi longtemps que ce rapport reste le même. Une cellule vivante, un organe, un organisme, une société organisée, un système solaire, constituent autant d’exemples d’individus. Un individu peut donc être constitué de plusieurs individus, et cet emboîtement peut aller à l’infini. La Nature entière est l’individu suprême, qui contient tout et ne change jamais (II, Lemme 7, scolie). (Il faut ici entendre par "ne change jamais", le fait que "le tout" demeure toujours "le tout" même lorsqu’il évolue infiniment et indéfiniment. Il n’y a qu’UNE seule "nature naturante" "immanente" pour l’éternité, même s’il y a une infinité de "natures naturées" "transcendantes" "émergentes", tels que les multivers, et probablement une infinité de "plis" intriqués entre ces deux extrêmes mutuellement immanents/transcendants.)

- Ce que la confiance dans la parole d’autrui renforce, ce n’est pas seulement l’interdépendance, mais la similitude en humanité des membres de la communauté.
( Paul Ricoeur - La Mémoire, l’Histoire, l’Oubli. )

- Capture : « La capture détermine le mode par lequel des individus (biologiques, sociaux, noétiques) entrent dans des rapports variables qui les transforment. L’exemple princeps en est la symbiose qui lie la guêpe et l’orchidée (…) : la série animale (guêpe) « captée » par l’apparence de l’orchidée, assure la fonction d’organe reproducteur pour la série végétale (Mille plateaux, 1980, p.17). (…)La capture débouche donc sur une théorie du devenir, comme agencement : les termes « agencés » par la capture sont pris dans un mouvement solidaire, qui les fait devenir sans rester les « mêmes » ni devenir un même « autre ». (…) Il y a là une logique de l’agencement comme multiplicité qui prétend fournir une alternative à la logique du même, et spécialement au devenir autre de la logique hégélienne. (…) Cette capture, Deleuze la met effectivement en pratique en produisant ses oeuvres avec Guattari : il ne s’agit plus de « penser » mais de « faire le multiple » (Dialogues, avec Claire Parnet, 1977, p. 23), en écrivant à deux. (…)La création de pensée n’est plus l’acte d’un sujet noétique, mais une pragmatique, un agencement impersonnel (…). » (Anne Sauvagnargues, « Capture », in Le vocabulaire de Gilles Deleuze (sous la dir. Robert Sasso et Arnaud Villani), Les Cahiers de Noesis n°3, Printemps 2003, pp. 48 et 50-51.)

- ...


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