Blog-note de jef safi

 

mimèsis Δ catharsis

t’CG : ontologie

P r o p o s i t i o n s

- Le principe de nouveauté, ou plus précisément la créativité (ou co-créativité) de la Monade, se révèle toujours selon deux tropismes conjoints concomitants : le tropisme de mimèsis et le tropisme de catharsis.

  • La mimèsis s’apparente plutôt à ce que Whitehead appelle le "sentir conforme" ou encore ce que Tarde appelle "loi de l’imitation", à savoir la propension (ou puissance) de la monade, pour persévérer dans son devenir, à réduire les probables expériences sidérantes, à réduire les différences entre les in-formations qu’elle perçoit-affecte-connaît et les in-formations que sa mémoire s’apprête à faire empreinte.
  • La catharsis s’apparente au contraire à ce que Deleuze appelle la "ligne de fuite" ... à savoir la propension (ou puissance) de la monade, pour persévérer dans son devenir, à réduire les probables expériences sidérantes, à réduire les différences entre les in-formations qu’elle imagine avoir à percevoir-affecter-connaître et les in-formations que sa mémoire s’apprête à faire empreinte.

- Pour la monade, faire l’expérience de sa puissance pour réduire les probables expériences sidérantes, c’est-à-dire réduire les différences entre les in-formations déjà actualisées, perçues et mémorisées et les in-formations virtuelles, possibles, susceptibles de l’être, c’est faire l’expérience de sa créativité en arbitrant indissociablement entre mimèsis et catharsis.

S c o l i e s

- "... il y a continuité entre la forme subjective de l’occasion passée immédiate et la forme subjective de la première préhension qui la saisit, au point de départ de l’occasion nouvelle qui lui succède." ... et deux phases supplémentaires, celle des sentirs conceptuels et celle des sentirs comparatifs.
( Alfred North Whitehead - Proces and reality, concrescence )