Le principe de nouveauté, ou plus précisément la créativité (ou co-créativité) de la Monade, se révèle toujours selon deux tropismes conjoints concomitants : le tropisme de mimèsis et le tropisme de catharsis.
Pour la monade, faire l’expérience de sa puissance pour réduire les probables expériences sidérantes, c’est-à-dire réduire les différences entre les in-formations déjà actualisées, perçues et mémorisées et les in-formations virtuelles, possibles, susceptibles de l’être, c’est faire l’expérience de sa créativité en arbitrant indissociablement entre mimèsis et catharsis.
"... il y a continuité entre la forme subjective de l’occasion passée immédiate et la forme subjective de la première préhension qui la saisit, au point de départ de l’occasion nouvelle qui lui succède." ... et deux phases supplémentaires, celle des sentirs conceptuels et celle des sentirs comparatifs.
( Alfred North Whitehead - Proces and reality, concrescence )