Blog-note de jef safi

 

continu Δ discret

t’CG : ontologie

P r o p o s i t i o n s

- Par continue, j’entends qualifier toute substance dont on ne peut pas discerner une composition, par quelque processus de discrétisation effectif que ce soit, malgré la dis-continuité qui caractérise cette substance en tant qu’elle est unité consistante constituée.

- Par discrète, j’entends qualifier toute substance dont on peut discerner une composition, par quelque processus de discrétisation effectif que ce soit, malgré la continuité qui caractérise cette substance en tant qu’elle est unité consistante constituante.

- Je pose qu’une monade, en tant qu’elle est unité consistante, constituée et constituante, ne peut être considérée de substance continue (unité constituante) sans être à la fois considérée de substance discrète (unité constituée), et réciproquement.

- C’est la raison pour laquelle je forme le dialemme "continu Δ discret" pour énoncer la reliAnce des lemmes continu (constituant) et discret (constitué) qui, lorsqu’ils sont utilisés séparément, homologuent à tort leur disjonction jusqu’à s’opposer comme extérieurs l’un à l’autre.

- Ainsi, par discrétisation, j’entends le processus par lequel un attribut continu (i.e. tel qu’il est représentable en mathématique par un vecteur d’une infinité de composantes réelles) est transformé en un nombre entier d’attributs composants, alors dits discrets (i.e. tel que l’attribut continu est alors considéré représentable par un vecteur d’un nombre entier de composantes réelles ou entières), de sorte que chaque attribut composant peut être désigné, discriminé, distingué, indicé, indexé, voire nommé, etc., individuellement.

- Par suite, par discrétisation d’une substance continue, j’entends également l’énonciation par laquelle sont définies et justifiées des classes de substances composantes constitutives de la substance continue considérée.

- Ainsi toute discrétisation est-elle "en elle-même" un processus d’indexation, qu’il soit explicite ou implicite. Réciproquement, tout processus d’indexation actualise une discrétisation, que celle-ci soit substantielle continue ou essentielle.

S c o l i e s

- Leibniz - Monadologie :
66. Par où l’on voit qu’il y a un monde de créatures, de vivants, d’animaux, d’entéléchies, d’âmes dans la moindre partie de la matière.
67. Chaque portion de la matière peut être conçue comme un jardin plein de plantes, et comme un étang plein de poissons. Mais chaque rameau de la plante, chaque membre de l’animal, chaque goutte de ses humeurs est encore un tel jardin, ou un tel étang.
68. Et quoique la terre et l’air interceptés entre les plantes du jardin, ou l’eau interceptée entre les poissons de l’étang, ne soit point plante, ni poisson ; ils en contiennent pourtant encore, mais le plus souvent d’une subtilité à nous imperceptible.
69. Ainsi il n’y a rien d’inculte, de stérile, de mort dans l’univers, point de chaos, point de confusion qu’en apparence ; à peu près comme il en paraîtrait dans un étang à une distance dans laquelle on verrait un mouvement confus et grouillement, pour ainsi dire, de poissons de l’étang, sans discerner les poissons mêmes.

- Pour une bonne Δ mauvaise discrétisation ? C’est à force de faire varier toutes les perspectives d’un même objet Δ sujet qu’on en révèle les invariants profonds, les constantes immanentes, c’est-à-dire l’essence.

C’est ainsi qu’avec la ’tCG j’énonce une Monadologie en termes de classes. C’est par variations éidétiques (au sens d’Husserl), ou plus précisément encore par recensions récursives 1N1 de leurs percepts, affects et concepts, que les Monades (et par suite les phénomes et phénomènes) persévèrent dans leur être en faisant l’expérience des homologies (similitudes, analogies, résonances, affinités, concordances, corrélations, etc.) qui émergent entre leurs puissances respectives et donc leurs mémoires respectives et collectives.