t’CG : ontologie
D é f i n i t i o n
- Par durée, j’entends la longueur de la trajectoire d’une monade dans l’espace des phases de son Univers englobant.
P r o p o s i t i o n
- .../... "A" = processus
- .../... de l’intention de la Monade de durer, de per-durer, dans sa consistance, ie dans sa composition, dans sa mémoire, ie dans sa continuité Δ discrétisation hylétique, perceptive, affective et cognitive.
C o r o l l a i r e
S c o l i e
- La puissance de la monade est de faire mémoire, et seul ce qui "fait mémoire" fait "illusion de durer" dans un univers où tout change, où "rien n’est plus permanent que l’évolution de tout, éternellement".
Le singulier, la chose, la monade, s’épuise dès qu’elle spontanaît. C’est seulement de faire mémoire qui lui permet de persévérer, de perdurer, et qui y réussit un tant-soit-peu, . . le temps de faire illusion de durer. C’est en cela que la monade qui s’efforce de persévérer dans son être est transcendante, mais elle n’en est pas moins illusoire.
On pourrait dire ici, à la manière de Clément Rosset, que la monade transcende à se faire le double persévérant d’un singulier qu’elle n’est déjà plus et n’a jamais été. C’est ce qui est à la fois si terrifiant et si joyeux, du réel et du double celui que nous disons être ne peut être que le dicible, l’étiquetable, c’est-à-dire le double (le simple, le singulier, le réel, est indicible). Du réel et du double "le réel est" mais "n’existe pas", "seul le double existe mais n’est pas" ; le double n’existe et ne dure que parce qu’il n’est qu’une illusion de perdurance dans un univers où "rien n’est plus permanent que l’évolution de tout, éternellement".
- "J’ai fait don aux hommes de l’attente, qui est merveilleuse et terrifiante." ( propos de Prométhée, par Eschyle )
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