cause Δ effet

D é f i n i t i o n s

 Par cause, j’entends l’ensemble des attributs (hylétiques, perceptifs, affectifs et cognitifs) d’une monade (dite efficiente) dont le flux entropique propre détermine l’actualisation de son devenir propre, ainsi que, correlativement, le devenir des autres monades (dites passives) qu’elle implique dans cette actualisation.

 Par effet, j’entends l’ensemble des attributs (hylétiques, perceptifs, affectifs et cognitifs) d’une monade (dite passive) dont le flux entropique est impacté par l’actualisation du devenir des autres monades (dite efficiente) qui l’impliquent par leurs flux entropiques respectifs dans leurs propres actualisations.

 Par suite, par cause Δ effet, j’entends .../...

S c o l i e s

 Je forme ce dialemme pour énoncer la reliAnce des lemmes cause et effet lorsque qu’utilisés séparément, ces lemmes homologuent à tort leur disjonction jusqu’à s’opposer comme extérieurs l’un à l’autre.

 Circonstancié dans un Univers donné, le dialemme cause Δ effet peut être utilisé comme synonyme d’in-formation (en tant que processus) et plus généralement de trans-formation, voire de trans-in-formation.

 Comment les mouvements de déterritorialisation et les procès de reterritorialisation ne seraient-ils pas relatifs, perpétuellement en branchement, pris les uns dans les autres ? (...) La guêpe et l’orchidée font rhizome, en tant qu’hétérogènes. (...) plus du tout imitation, mais capture de code, plus-value de code, augmentation de valence, véritable devenir, devenir-guêpe de l’orchidée, devenir-orchidée de la guêpe, chacun de ces devenirs assurant la déterritorialisation d’un des termes et la reterritorialisation de l’autre, (...) Il n’y a pas imitation ni ressemblance, mais explosion de deux séries hétérogènes dans la ligne de fuite composée d’un rhizome commun qui ne peut plus être attribué, ni soumis à quoi que ce soit de signifiant. (...)
( Gilles Deleuze & Felix Guattari - Mille Plateaux )