Blog-note de jef safi

 

percept

t’CG : théorie pataphysique de la Créativité Générale

Métaphysique ↓→ Ontologie Monadologie Phénoménologie →↑ Cosmogonie

hic Δ nunc ↓→ Monade Phénome Phénomène Univers →↑ Multivers

entropie ↑→ linéament puissance mémoire in-formation →↓ créativité



D é f i n i t i o n

- Le mot ...



P r o p o s i t i o n s

- message/support = percevoir, ou faire signe des traces hylétiques
- perceptif=sensitif ; 1er sens, sans senseur spécial autre que le corpus lui-même = kinesthesie
- interface > crible|filtre > mnèse|scotomisation > indexation > grammatisation



C o r o l l a i r e

- Le ...



S c o l i e s

- . . une opinion muette (selon Merleau-Ponty)
. . mais l’opinion muette ne serait-elle pas plutôt le (percept Δ affect) Δ concept ?

- . ./. . (construire la table combinatoire des évaluations/interprétations des 3 filtres percept, affect, concept, en distinguant leurs évaluations gigognes premières absent/présent, mauvais/bon, méconnu/reconnu et leurs évaluations combinatoires secondaires, affectives au sens de Spinoza, que sont laid/beau, vrai/faux, etc.)

- "Visible et mobile, mon corps est au nombre des choses, il est l’une d’elles, il est pris dans le tissu du monde et sa cohésion est celle d’une chose. Mais, puisqu’il voit et se meut, il tient les choses en cercle autour de soi, elles sont une annexe ou un prolongement de lui-même, elles sont incrustées dans sa chair, elles font partie de sa définition pleine et le monde est fait de l’étoffe même du corps. Ces renversements, ces antinomies sont diverses manières de dire que la vision est prise ou se fait du milieu des choses, là où un visible se met à voir, devient visible pour soi et par la vision de toutes choses, là où persiste, comme l’eau mère dans le cristal, l’indivision du sentant et du senti."
( Maurice Merleau-Ponty - L’Oeil et l’Esprit, chap. II, p. 1594-1595 )

- "Nous reconnaissons les choses, nous ne les connaissons pas."
( Gilles Deleuze - Proust et les signes - 1964 )

- "La sensation est toujours d’abord la pression d’un force sur moi, une impression plus ou moins provocante, quoique confuse. Aucun signe n’est clair d’emblée, ni ne participe d’une lumière naturelle de la raison. Venu du dehors, il n’est pas reconnu, il exprime une incompréhension, une stupeur initiale."
( Jean-Clet Martin - Deleuze, § Différence et répétition )

- "La sensation a une face tournée vers le sujet (le système nerveux, le mouvement vital, l’instinct, le tempérament, ...) et une face tournée vers l’objet (le fait, le lieu, l’événement). Ou plutôt elle n’a pas de face du tout, elle est les deux choses indissolublement, elle est être-au-monde, comme disent les phénoménologues : à la fois je deviens dans la sensation et quelque chose arrive par la sensation, l’un par l’autre, l’un dans l’autre."
( Gilles Deleuze - Francis Bacon, Logique de la sensation )

- "[...] Vous ne trouverez aucune vérité si vous n’avez pas un point de vue déterminé. C’est la courbure des choses qui exige le point de vue. On ne peut pas dire autre chose, il faut partir de cet univers courbe chez Leibniz. Sinon tout reste abstrait. En d’autres termes, il n’y a pas de vérité si vous n’avez pas trouvé un point de vue sous lequel elle est possible, c’est à dire sous lequel tel genre de vérité est possible. Si bien que la théorie du point de vue introduit en philosophie ce qu’il faut bien appeler un perspectivisme. [...] chez Nietzsche comme chez Leibniz, le perspectivisme ne signifiera pas à chacun sa vérité, mais il signifiera le point de vue comme condition de la manifestation du vrai. Chez un autre grand perspectiviste, le romancier Henri James, le point de vue, et la technique des points de vue n’a jamais signifié que la vérité est relative à chacun , mais qu’il y a un point de vue à partir duquel le chaos s’organise, où le secret se découvre."
( Gilles deleuze - Cours Vincennes : le pli, récapitulation - 16/12/1986 )

- "Le chaos n’existe pas, c’est une abstraction, parce qu’il est inséparable d’un crible qui en fait sortir quelque chose (quelque chose plutôt que rien). [...] Si le chaos n’existe pas, c’est parce qu’il est seulement l’envers du grand crible, et que celui-ci compose à l’infini des séries de tout et de parties, qui ne nous paraissent chaotiques (suites aléatoires) que par notre impuissance à les suivre, ou par l’insuffisance de nos cribles personnels." ( Gilles Deleuze - Le Pli )

- "Notre corps ne saurait être parfaitement à son aise ; parce que, quand il le serait, une nouvelle impression des objets, un petit changement dans les organes, dans les vases et dans les viscères, changera d’abord la balance et les fera faire quelque petit effort pour se remettre dans le meilleur état qu’il se peut ; ce qui produit un combat perpétuel qui fait pour ainsi dire l’inquiétude de notre horloge... "
( Leibniz - Nouveaux Essais )

- "[...] il arrive de même, que par la multitude infinie des substances simples, il y a comme autant de differens univers, qui ne sont pourtant que les perspectives d’un seul selon les differens points de veue de chaque Monade."
( Liebniz - Monadologie, 57 )

- "Mon intention n’a jamais été de pénétrer la nature des corps ou d’expliquer les causes secrètes de leurs opérations. (...) Je me contente de connaître parfaitement la manière dont les objets affectent mes sens et leurs liaisons naturelles, autant que m’en informe l’expérience."
( David Hume - Traité )

- Il n’y a finalement que deux grandes possibilités de contact avec la réalité matérielle : le contact brut, direct, [...] ; et le contact "en miroir", qui [...] remplace la présence des choses par leur mise en concepts. C’est cette seconde sorte de contact, [...] qui donne toute sa puissance opératoire à la physique. [...] En définitive, nos sens ne nous apprennent rien sur ce qui se trame en profondeur dans la matière, à l’abri de nos grossiers percepts.
( Etienne Klein - En cherchant Majorana, §4 - L’œil sur l’invisible )