hic Δ nunc ↓→ Monade → Phénome → Phénomène → Univers →↑ Multivers
entropie ↑→ in-formation → linéament → puissance → mémoire →↓ créativité
Par linéament, j’entends une surface topologique fermée à N-1 dimensions (et donc de volume nul en ceci qu’il est d’aire non nulle mais d’épaisseur nulle), surface définie dans l’espace à N dimensions de l’univers qui la contient.
Par linéament de la monade, j’entends l’interface qui sépare son milieu intérieur de son milieu extérieur. Ou plus précisément encore, l’interface qui sépare son corpus de son habitus dans son univers englobant.
J’entends caractériser cette interface comme un filtre entropique bidirectionnel entre milieu intérieur et milieu extérieur, en tant qu’il est un lieu d’échange de flux entropique, c’est-à-dire indissociablement un lieu d’échange d’énergie (de flux énergétique) et de hasard (de flux stochastique), autrement dit un lieu d’échange d’in-formation au sens étymologique du terme, un lieu d’échange de mise-en-forme, de trans-formation, de trans-in-formation.
J’entends caractériser cette interface du point de vue du contenant, c’est-à-dire de son univers englobant ; autrement dit la caractériser comme pouvant être perçue, voire même seulement conçue, par son univers englobant.
Ainsi, par linéament perceptible d’une substance donné, j’entends l’ensemble des surfaces constituant l’enveloppe perceptible de cette substance par tout ou partie de son univers englobant.
J’entends également caractériser cette interface du point de vue du contenu ; c’est-à-dire la caractériser comme pouvant être impactée par une in-formation émanant de son univers englobant.
Ainsi, par linéament perceptif d’une monade donnée, j’entends l’ensemble des surfaces constituant l’enveloppe qui lui est perceptible de son univers englobant.
Par habitus de la monade, j’entends la partie de son univers englobant qui est contenu dans son linéament perceptif, ce qu’elle perçoit de son milieu extérieur et qui n’est pas son corpus mais contient son linéament perceptible, et donc où elle est perceptible à elle-même.
Par suite, j’entends par milieu intérieur d’une Monade le contenu de son linéament perceptible, c’est à dire son corps, son corpus, et par milieu extérieur, son environnement, son éco-système, son habitus, c’est-à-dire l’univers dans lequel elle émerge, persévère dans son devenir, et s’épuise ; univers qui contient son habitus.
Le linéament d’une monade est autant un obstacle qu’une issue, autant une fenêtre qu’un miroir. Il est un écran, il est un filtre au sens large, un lieu d’accueil et de rejet, un lieu de différenciation, d’opposition, de dé(re)territorialisation, de dé(re)construction, de différAnce, lieu de manifestation d’évènements. Il est le lieu de l’effectuation des rétentions Δ protentions des objets Δ sujets qui s’individuent. Il est le vide médian dont le souffle est l’in-formation.
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"Les connaissances que nous avons ne sont jamais autre chose que des connaissances relatives à un horizon de connaissance, les réalités les plus intimes que l’on connaisse ne sont jamais autre chose que des horizons de réalités." ( Ferdinand Gonseth )
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