Blog-note de jef safi

 

Baruch Spinoza

philosophe néerlandais
également connu sous les noms de Bento de Espinosa ou de Benedictus de Spinoza
(24 novembre 1632, Amsterdam / 21 février 1677, La Haye)

Gilles Deleuze l’appelait le Prince des philosophes. Nietzsche s’inspira explicitement de son refus de la téléologie. Les psychanalystes le tiennent pour le philosophe ayant ouvert la voie à Freud. Pour Jacques Lacan il était le plus grand. Etc.

Pour la ’tCG, c’est Spinoza qui énonça dès le 17e siècle, avec ses mots, ses raisons, et ses affects, le rôle immanent de la nature naturante, c’est-à-dire de l’Entropie. Il énonça la persévérance (la perdurAnce ?) des choses (des monades ?) en ceci qu’elles font l’expérience de leur puissance d’agir pour "contenir" les errements de l’Entropie.

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Éthique III, Proposition VI
Toute chose, autant qu’il est en elle, s’efforce de persévérer dans son être.

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Éthique III, Proposition VII
L’effort par lequel toute chose tend à persévérer dans son être n’est rien de plus que l’essence actuelle de cette chose.

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Ethique IV, la servitude humaine - des forces des affects
AXIOME
Il n’y a pas de chose singulière, dans la nature des choses, qu’il n’y en ait une autre plus puissante et plus forte. Mais, étant donnée une chose quelconque, il y en a une autre plus puissante, par qui la première peut être détruite.

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Proposition III
La force par laquelle l’homme persévère dans l’exister est limitée, et la puissance des causes extérieures la surpasse infiniment.

C’est ainsi que Spinoza nomme Dieu ce que la ’tCG nomme Entropie :
"Par [Dieu], j’entends un étant absolument infini, c’est-à-dire une substance consistant en une infinité d’attributs, dont chacun exprime une essence éternelle et infinie. (...) [Dieu] n’a aucun principe ou fin, de son exister ou de son agir. (...) La puissance de [Dieu], est son essence même."

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Eth IV, 14
La connaissance vraie du bien et du mal ne peut réprimer aucun affect en tant que cette connaissance est vraie, mais seulement en tant qu’elle est considérée comme un affect.

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