Blog-note de jef safi

 

essence

t’CG : ontologie

D é f i n i t i o n s

- Par essence, j’entends ce qui, donné, pose nécessairement une Monade et qui, ôté, l’ôte nécessairement ; ou encore, établissant la même symétrie que Spinoza pour la chose, ce sans quoi la Monade ne peut ni être ni être conçue, et qui réciproquement ne peut sans la Monade ni être ni être conçu.

- Par essence d’une substance dans un Univers donné, j’entends "ce que cet Univers n’est pas" en l’absence de cette substance.

- Par essentiel, j’entends qualifier ce qui appartient à l’essence d’une Monade ; ce qui est nécessaire, indispensable, à sa persistance dans son "être elle-même".

S c o l i e

- En clair, l’essence d’une substance est l’ensemble des qualités (au sens des catégories aristotélitiennes) sans lesquelles cette substance ne peut persévérer dans son devenir.

L’essence se distingue ainsi de la substance en ce qu’elle exprime les lois selon lesquelles les attributs de la substance lui permettent de persévérer dans son devenir. Autrement dit, l’essence exprime une abstraction là où la substance exprime la réalité où ces lois s’exercent, et ce, grâce aux attributs de la substance que sont ses dispositions, ses protensions, etc., c’est-à-dire sa puissance.